Evera s’en était aller rejoindre Triton.
Ses pas s’inscrivaient dans la neige, les bottes noires lui enserraient les mollets pour couvrir de grands bas noirs qui lui remontait jusqu’à mi cuisse.
Vêtue d’une robe longue, noire qui soulignait ses formes, la cape et la robe de la jeune femme volaient derrière chaque pas, laissant entrevoir ses jambes.
Elle rejoignait Triton dans le bâtiment de leur clan.
Le voyant enfin, elle inclina doucement la tête de coté et glissa sa main de la nuque de celui-ci à son épaule, s’immobilisant.
Elle avait une dette envers lui, ainsi elle était venue payer les intérêts.
Certes, des intérêts bien agréables...
Evera fit glisser sa cape de ses épaules et alla la poser sur un meuble, ses cheveux ébènes venaient caresser son dos et quelques mèches fouettaient son visage rafraichis par les vents glacés du royaume reikon.
La robe noire, légère et fluide en bas, enserrait sa taille et son buste, laissait à découvert ses épaules et ses bras, le long de sa gorge, bataillaient de l’ébène.
La main de la sorcière passait le long du manteau de son roi, chef et camarade, pour le défaire ; ses lèvres venaient frôler la nuque de l’homme en empoignant le manteau dans son dos, afin de le délesté de se vêtement encombrant.
La chaleur qui émanait de son corps, son sourire si bien connu de son peuple et ses camarades restait accrocher à son visage que venait frôler quelques cheveux argents.
Evera souriait de même, d’un sourire certainement trop avenant pour une jeune veuve.
Elle frôlait la main de Triton, et laissait doucement remonter ses doigts le long de son bras, puis les laissait se glacer le long de la colonne vertébrale en passant farouchement sous ses vêtements.
Alors, son buste était venu s’appuyer contre son torse et l’une des jambes de la reikonne s’était insidieusement laissé mise à jour par un pan de sa robe qui s’était laissé coincer entre la jambe d’Evera et celle de Triton.
Une chaleur se mêlait entre les deux corps, le hall était désert et silencieux.
Les cheveux ébènes venait caresser la gorge de Triton, le visage incliné au creux du cou de celui-ci, la gorge tendue, Evera déposa un baiser taquin sur la joue du roi.
Je n’oserais en amputer plus à Morrigane et Stayz.
Evera adressa un sourire à Triton, et attrapant sa cape, s’en alla.